Rétrospective : L’éducation en 2020 connaît des projets majeurs et des changements importants

Dr Nesrine Choucri Mercredi 13 Janvier 2021-10:49:58 Chronique et Analyse
Al-Sissi veut faire de l’éducation la clé du développement de la patrie et de la recherche
Al-Sissi veut faire de l’éducation la clé du développement de la patrie et de la recherche

Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a toujours accordé un grand intérêt au secteur de la recherche scientifique et du progrès technologique. En tant qu’homme dévoué à la patrie et à l’avenir de l’Egypte, le Chef de l’Etat a veillé à développer l’éducation, notamment universitaire en vue d’y parvenir. Ainsi, Al-Sissi a annoncé à d’innombrables événements que la modernisation du secteur éducatif est au centre de ses intérêts. L’année 2020 - marquée par la pandémie du coronavirus, véritable pierre d’achoppement de tout développement - a néanmoins témoigné d’une multitude de projets éducatifs et universitaires qui démontrent que l’Egypte cherche à avancer sur la voie du progrès scientifique.

Le Progrès Egyptien vous offre en ce début d’année une lecture rétrospective des grandes réalisations dans le domaine éducatif en 2020.

 

 

 

Le Président Al-Sissi a continué en 2020 la réalisation de projets éducatifs et universitaires diverses qui témoignent d’une volonté de fer visant à donner un coup de pouce à la recherche scientifique, l’enseignement académique et à l’épanouissement des futures générations. Préparer les jeunes à un meilleur avenir et à prendre en charge la patrie représente la ligne d’action de tous les efforts présidentiels et gouvernementaux. Ce tour d’horizon à travers une longue année permet de découvrir à quel point l’Egypte - sous la houlette du Chef de l’Etat - se développe rapidement et connaît des changements majeurs.

L’enseignement scolaire est l’un des piliers du progrès de la patrie. Sans le développement de ce secteur, les élèves ne peuvent acquérir un esprit critique, ni même s’épanouir intellectuellement. Et, pour ce faire, l’expérience de la tablette a été mise en place, de même que la construction et la modernisation de nombreuses écoles publiques, notamment dans les gouvernorats. En effet, les gouvernorats souffrent souvent du manque du nombre des classes surtout que les effectifs des élèves sont en hausse d’une année à l’autre. Les gouvernorats du Sud ou de Haute-Egypte se sont taillé la part du lion en la matière. A Assouan, une centaine d’écoles ont été construites ou modernisées durant la période allant de 2014 à 2020. Ce projet vise à construire et à moderniser 103 écoles, comprenant 1.510 classes, d'une capacité de 60.400 mille élèves de tous les cycles d'enseignement et d'un coût de 455,22 millions de LE. Ledit projet s'inscrit dans le cadre des efforts de l'État visant à améliorer le processus éducatif, éliminer la densité des élèves dans les classes et dans les écoles et offrir un environnement éducatif approprié aux élèves. A Minia, le même projet a été mis en place : il a permis ainsi la construction et la modernisation de 325 écoles, comprenant 5.055 classes, d'une capacité de 202.200 mille élèves de tous les cycles d'enseignement et d'un coût de 1204,2 millions de LE. A Sohag,  296 écoles comprenant 296 classes, d'une capacité de 166.760 mille élèves de tous les cycles d'enseignement et d'un coût de 1106,7 millions de LE ont été mises en place. 228 écoles, comprenant 2.996 classes, d'une capacité de 119.840 mille élèves de tous les cycles d'enseignement et d'un coût de 792 millions de LE ont été mises en place dans le gouvernorat de Qéna toujours durant la même période allant de 2014 à 2020.

Au Nord, le gouvernorat d’Alexandrie était dans la ligne de mire : ce projet vise à construire et moderniser 122 écoles, comprenant 2.329 classes, d'une capacité de 93.160 mille élèves de tous les cycles d'enseignement et d'un coût de 673 millions de LE de 2014 à 2020. Quant au gouvernorat de Matrouh, il a connu la construction et la rénovation de 5 écoles, comprenant 415 classes, d'une capacité de 16.600 mille élèves de tous les cycles d'enseignement et d'un coût de 221,8 millions de LE.

Le Sinaï est également dans la ligne de mire de cette politique ambitieuse visant à donner vie à ce secteur négligé avant 2014 pendant de longues années. Ainsi, la construction et la modernisation de 59 écoles, comprenant 549 classes, d'une capacité de 21.960 mille élèves de tous les cycles d'enseignement et d'un coût de 163 millions de LE. de 2014 à 2020 se sont poursuivies. Il en est de même pour la région de la Mer Rouge où l’on décompte la construction et la modernisation de 49 écoles, comprenant 645 classes, d'une capacité de 25.800 mille élèves de tous les cycles d'enseignement et d'un coût de 280 millions de LE.

Cela ne concerne pas uniquement les gouvernorats, mais également Le Caire et Guiza qui demeurent toujours en tête de liste des modernisations. Au Caire, le projet a vu la construction et la modernisation de 147 écoles, comprenant 4.005 classes, d'une capacité de 160.200 mille élèves de tous les cycles d'enseignement et d'un coût de 916,5 millions de LE. Quant à Guiza, il a permis la construction et la modernisation de 209 écoles, comprenant 4.645 classes, d'une capacité de 185.800 mille élèves de tous les cycles d'enseignement et d'un coût de 114,2 millions de LE.

Le développement du système éducatif est de même passé par la phase de numérisation. En effet, le ministère de l’Education a mis en place le projet ambitieux de tablette interactive au lycée, baptisé en Egypte « cycle secondaire ». Si au début, ce projet a suscité une vraie polémique et a alimenté le scepticisme des parents égyptiens, il a fini par s’imposer lors de la première vague de la pandémie du coronavirus. Les parents ont bel et bien compris que le recours à la technologie de pointe est inévitable à l’époque actuelle et que l’éducation devait indéniablement passer par cette modernisation. Dans ce cadre, on peut noter que la tablette interactive a continué à se développer. Ainsi, il est à constater la fourniture de 1.358 tablettes pour les écoles pour un coût de 5.900 millions de LE.

Côté universitaire, il y a eu une nette évolution. En effet, le Chef de l’Etat a accordé un vif intérêt à ce secteur en annonçant la construction d’universités et de facultés civiles pour assimiler le grand nombre d’étudiants universitaires. Ainsi, le Progrès Egyptien a décidé de mettre l’accent sur les différentes universités créées en Egypte. Parmi celles-ci, on peut citer l’Université Roi Salmane qui est l'un des projets importants du projet national de développement de la péninsule du Sinaï. L'ouverture de l'université s'inscrit dans le plan stratégique visant à faire progresser l'enseignement universitaire au niveau du pays, à préparer les jeunes étudiants et à les affiner scientifiquement et académiquement d'une manière conforme aux exigences modernes et contemporaines du domaine de travail, ainsi que de contribuer au processus de développement global du pays.

L'université se distingue par ses différents types de programmes, qui répondent aux besoins du marché du travail local, régional et mondial, qui sont fournis par 16 facultés et 56 programmes, elles sont construites sur une superficie de 620 feddans répartis sur les trois filières de l'université dans chacune des villes d'Al-Tor, de Ras Sedr et de Charm Al-Cheikh, et la capacité de l'université est de 25 à 30 mille étudiants. Le service éducatif de l'université est fourni par le biais de salles de classe intelligentes avec des espaces éducatifs polyvalents.

La superficie totale de l'Université Salmane, filière de Charm Al-Cheikh, est de 35 feddans, et les programmes d'études proposés dans cette branche suivent le rythme de la nature de la ville, on y trouve 4 facultés : - La faculté de tourisme et d'hospitalité, construite sur une superficie de 8.000 m², la faculté des arts et du design, construite sur une superficie de 15 000 m² faculté des langues appliquées, construite sur une superficie de 15.000 m², la faculté d’architecture est construite sur une superficie de 8.000 m². Il y a un hôtel éducatif annexe d'une superficie de 6.374 m², un dortoir d'une capacité de 296 étudiants d'une superficie de 2.400 m², un dortoir pour les étudiantes d'une capacité de 148 étudiantes d'une superficie de 2.400 m² et un logement pour les membres du personnel enseignant composé de 28 logements d'une superficie de 3.650 m², d'une bibliothèque construite sur une superficie de 800 m² et d'une zone sportive comprenant un terrain polyvalent - 2 courts de tennis - une piscine semi-olympique.

La superficie totale de l'Université Roi Salmane, filière de Ras Sedr, est de 330 feddans, et ses programmes d'études suivent le rythme de la nature de la ville, où il y a 4 facultés et elles sont:  la médecine vétérinaire, les sciences communautaires, les agricultures désertiques, la superficie du bâtiment administratif est de 7.787 m², le bâtiment éducatif est sur une superficie de 5.283 m² et les laboratoires de la faculté sont d'une superficie de 10.400 m².
En ce qui qui concerne les sciences administratives, le bâtiment administratif a une superficie de 6.053 m², et le bâtiment éducatif couvre une superficie de 4.827 m², et il contient un auditorium d'une capacité de 400 étudiants sur une superficie de 2.130 m². Il y a également un bâtiment administratif annexe, construit sur une superficie de 7.270 m², la bibliothèque est construite sur une superficie de 2.468 m², un dortoir d'une capacité de 296 étudiants sur une superficie de 2.340 m², et un autre pour 296 étudiantes construit sur une superficie de 2.340 m², outre, le logement du personnel enseignant composé de 28 unités construits sur une superficie de 3.654 m².

Notons également l’inauguration de l’Université canadienne dans la nouvelle capitale administrative. L'Université canadienne est considérée comme l'une des premières universités à être établies au sein de la nouvelle capitale administrative et à offrir ses programmes en matière d’ingénierie de l'énergie durable, qui est considérée comme l'une des spécialisations en ingénierie les plus récentes au monde et qui est conforme au plan ambitieux de l'Égypte et de la région arabe en ingénierie de conception industrielle et structurelle.

Les bâtiments administratifs et universitaires et les terrains de jeux ont été conçus sur une superficie de style européen de 30 feddans pour un coût de 1,7 milliard de LE, servant ainsi d'hôte aux universités internationales canadiennes en Égypte avec le plein soutien du gouvernement égyptien et du gouvernement canadien. L'université se compose de centre de recherche et d'innovation, faculté des sciences, faculté des lettres, l'école supérieure d'architecture, faculté des sciences sociales et administratives et faculté des études supérieures et professionnelles.

Il y a également l’Université égypto-japonaise à Borg Al-Arab. En effet, l’Université égypto-japonaise des sciences et de la technologie à Borg Al-Arab est une université gouvernementale de recherche égyptienne à caractère privé, appartenant entièrement au gouvernement égyptien, située sur une superficie de 200 feddans dont les bâtiments occupent 17% de la superficie totale. La conception repose également sur la fourniture d'une infrastructure à un niveau technique avancé et sur le rythme des dernières technologies au niveau mondial, respectueuses de l'environnement avec une gestion électronique intelligente. Le coût de construction de la première phase du campus de l’université dans la nouvelle ville de Borg Al-Arab s’est élevé à 1,25 milliard de LE et la deuxième phase a coûté 2,5 milliards de LE.

La vision de l'université: servir le développement humain en Egypte, dans la région arabe et en Afrique, attirer les entreprises et les organismes japonais pour coopérer dans la recherche et utiliser les capacités de ces entreprises pour former et transférer de nouvelles technologies et des méthodes de travail avancées en Egypte, bénéficier du modèle japonais d'éducation innovante, basé sur la recherche scientifique, l'application pratique et la méthodologie de résolution de problème et fournir des spécialités universitaires en interaction avec tous les secteurs de production et de services, c'est donc une université de recherche de première classe selon les normes internationales.

S’ajoute à cela les rénovations et la modernisation des anciennes facultés et universités. Parmi ces projets, on peut citer l’inauguration des arts et de la culture à l’Université de Helwan. Le complexe des arts et de la culture de l'Université de Helwan a été créé pour un coût total de 180 millions de LE. Le projet comprend entre autres le bâtiment des performances artistiques, qui comprend le Grand théâtre: il est considéré comme l'une des plus grandes salles de théâtre en Egypte, avec 1404 places (980 chaises dans la salle principale, 424 balcons), en plus d'une scène de 600 m² et de 21 écrans arrière, fonctionnant électroniquement avec un système numérique pour changer de fond, une salle de contrôle électronique et une projection de cinéma. De même, il y a les salles de conférences et de séminaires culturels: 6 salles attachées à la grande salle de théâtre, dans le bâtiment des performances artistiques, qui ont été préparées et établies au plus haut niveau technique et équipées d'outils d'affichage modernes et de communications technologiques.

Un autre événement important : l’inauguration de la faculté de médecine de l’Université de Suez. La Faculté de médecine de l’Université de Suez est l’une des premières du complexe médical, visant à préparer le personnel médical distingué pour offrir un meilleur service aux résidents de la zone du Canal. Le coût total du projet est de 412 millions de LE. La construction s'est déroulée en trois phases: la construction de la structure en béton et des bâtiments, les travaux de finition, et l'emplacement général et les installations de la Faculté. La Faculté de médecine de l'Université de Suez se compose d'un rez-de-chaussée + 4 étages supérieurs plats de 6.200 m²:

Il ne faut pas oublier de même le développement partiel à l’Université d’Alexandrie, notamment par la création du Centre de développement professionnel à la Faculté de pédagogie d’Alexandrie. Ledit centre comprend deux autres centres de développement professionnel et de carrière dans les facultés de commerce et d'ingénierie. La vision du centre consiste à soutenir les jeunes, les aider à planifier leur vie et à posséder les compétences nécessaires pour exceller dans un environnement de travail compétitif où les étudiants universitaires acquièrent des compétences professionnelles qui leur permettent de réussir avec les autres dans tous les secteurs de travail. Certaines opportunités d'emploi ont été offertes aux étudiants dans les écoles privées et internationales ainsi que dans les hôtels, les grandes entreprises et les cliniques.

En somme, l’éducation est un dossier qui a connu - sous l’égide du Président Al-Sissi - un vrai essor. Le Chef de l’Etat a pu donner vie à un secteur négligé depuis de longues années. D’autres projets seront réalisés dans les prochaines années et pourront permettre aux jeunes de s’épanouir et de profiter de leurs talents.

 

 

Sources :

www.presidency.eg

www.sis.org.eg

www.progres.net.eg

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